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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 16:51
Navrant....

Je referme un livre que j’ai trouvé navrant.

L’intrigue policière est pourtant intéressante, les personnages, même trop caricaturés, sont bien plantés. Mais voilà, le style du livre fait plutôt penser à un livre de la collection Arlequin ou Nous Deux qu’un polar. Même « la » scène sexe ne colle pas avec la situation et m’a valu un fou-rire dans le Tram que je n’ai jamais connu. Les scènes d’action sont vécu sans doute par l’auteur mais la restitution n’est pas dans le partage. Le dénouement arrive comme un cheveux sur la soupe et la fin est d’une mièvrerie sans nom…. Et portant, je ne balancerai pas le nom de ce livre.

En le lisant ce livre, je percevais l’enthousiasme de l’auteur, j’entendais même ses amies l’encourager « la scène d’amour est trop belle ! », je l’ai vu écrire, défaire, réécrire, j’ai senti ses doutes, ses joies, ses quelques réussites. J’ai beaucoup de tendresse pour l’écriture mais au final, le résultat est navrant.

Je suis gêné d’avoir ce sentiment car j’imagine que l’auteur a dû passer énormément de temps, on sent qu’il a recherché du vocabulaire , des infos sur les lieux. Mais la mayonnaise ne prend pas.

Je ne dira pas de mal, la critique est aisée et facile. Il est plus difficile de défendre ce que l’on aime que de parler de ce que l’on déteste. Cette faculté à dénigrer démontre que l’humain tente toujours de s’imposer par le négatif, l’égo s’impose en imposant une vérité qu’il veut toujours comme irréfutable. Et plus cette vérité est agressive, plus l’égo s’impose aux autres son désir de supériorité . Dénigrer est un rapport de force sournois.

 

Dans la préface de Petit traité des grandes vertus d’ André Comte-Sponville, il est dit : » plutôt que de dénoncer les vices, encensons donc les vertus ».

Non, je ne donnerai pas le nom de ce livre navrant…

 

 

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