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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 10:43

P1020728Nous avons tous connu des rages de dents à cogner des murs. Certains  scientifiques pensent que notre cerveau détourne notre attention de la douleur par une autre douleur. La douleur que nous ressentons à la main après avoir cogné le mur nous allège un instant la douleur dentaire. L’espace d’un instant, nous n’avons plus mal au dents. Quant au mur, on s’en fout un peu, sauf qu’à petite échelle, suivant sa consistance, celui-ci peut répercuter le choc dans les matériaux et malheur aux étagères posées à la hâte ou autre bricolage empirique.

Le coup porté au mur est une expression de mal-être et ce coup n’est qu’une illusion de notre soulagement. Quand l’humain se sent mal, la seule manière de s’alléger ou de se libérer est de cogner sur un autre humain qui lui va s’empresser de faire la même chose pour se débarrasser de cette agression qui ne le concerne pas. La violence est une spirale sans fin.

S’alléger de la rage de dent n’est pas traiter la douleur, agresser quand ça ne va bien ce n’est pas traiter son mal-être. Et il en faut du courage ou de l’héroïsme à stopper cette spirale, en remettant à l’agresseur son agression en cadeau. Facile facile  , je vous entend …. Essayez à petite échelle, à petites mesquineries, après tout, celui qui rend une mesquinerie est mesquin, celui qui rend une agression est un agresseur : vous ne pouvez pas être ce que vous rapprochez aux autres ! Cela s’appellerait de la dissonance cognitive, et la dissonance cognitive pour la comprendre intelligemment, autant vous adresser à un mur !

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