Notre corps est une succession de réactions chimique secrétées par les glandes , ces secrétions sont transformées en informations par un système complexe de transmissions nerveuses.
Si nous admettons un Dieu ou Architecte qui ordonnance les lois du Cosmos, pouvons-nous imaginé un seul instant que seuls nos composants chimiques disposent de notre vie, la conditionnent et la soumettent à ces seules lois ?
" Ce qui en en bas et comme ce qui en haut" dit un vieux précepte rosicrucien: ce que nous admettons pour le Cosmos nous pouvons l'admettre pour notre être : il y a bien , au delà des réactions physique ou des lois chimique qui composent notre corps, un régisseur de notre vie, quelque chose hors physique et hors déterminisme, qui donnerait une voie à chacun d'entre nous.
Cette question , mainte fois ressassée, tombe , par hasard sur un poème , un matin ( dans mon fameux Bus 81) , annoté par Alice Bailey :
"Notre naissance n'est qu'un sommeil et qu'un oubli
L'âme qui monte en nous, l'étoile de notre vie
A effectué autre part son coucher
Et vient de très loin ;
Pas un oubli total
Et pas non plus dans une nudité complète,
Mais trainant derrière nous des nuages de gloire, nous venons
De Dieu qui est notre demeure :
Les cieux se trouvent autours de nous dans notre enfance !
Les ombres de la prison commencent à se refermer
Sur l'Enfant qui grandit,
Mais il aperçoit la lumière et l'endroit d'où elle vient
Et il la voit dans sa joie.
L'adolescent qui en s'éloignant chaque jour de l'Est
Doit voyager , reste cependant prêtre de la Nature
Et sur sa route il est accompagné
De la vision splendide
A la longue , l'Homme l'aperçoit qui meurt
Et s'évanouit dans le lumière des jors ordinaires"
William Wordsworth ( 1770 – 1850)
Ce que nous recherchons quelques fois ailleurs en contemplant le ciel en adressant nos prières, nos suppliques ou nos espérances, se trouve à l'intérieur de nous. Un peu comme un rêve tenace qui se patine avec le temps mais qui demeure. Il tient de vérité quand la mémoire nous fait défaut, il y a quelques part en nous cette mémoire qui s'efface à nos ambitions terrestres ou pour les moins chanceux à la survie quotidienne , le souvenir de notre origine.