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4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 12:18

« C’est l’histoire d’un mauvais départ », c’est Marvin qui le dit dans le film, une histoire qui commence mal et qui se transforme parce que la vie n’est pas peuplée uniquement de salaud ; il y a aussi des gens bien qui tendent la main au bon moment. Marvin, c’est l’histoire d’une résilience, d’un sauvetage d’un enfant qui vit dans un milieu pauvre, intellectuellement limité et qui aspire à s’en sortir, pas  par mépris mais pour une question de survie. Marvin est un garçon sensible et dans son milieu, pour vivre sa différence, il faut s’exiler. C’est un exil intérieur ce film, c’est l’histoire d’une solitude . Et ce film devient universel parce les cicatrices de l’enfance parlent à tout le monde, nous les partageons ces plaies béantes que nous soignons sans cesse. Marvin, par le théâtre va travailler sur son enfance. Et le spectacle qu’il va monter n’a qu’un seul but : se réconcilier avec son enfance. La résilience est là : accepter sa vie et ce qui fait sa vie. Parce qu’on rejoue son enfance pendant notre existence, continuellement ce sont les mêmes répétions. L’enfance est un brouillon de vie dont on ne cesse jamais de vouloir gommer, rajouter ou corriger. L’enfance que nous vivons n’est pas celle que vivent les adultes autour de nous, ni les frères et sœurs d’ailleurs. L’enfance c’est une solitude infinie avec de petites joies et d’immenses peines.

Mention spéciale pour Grégory Gedebois, toujours juste dans ses rôles, Isabelle Huppert et surtout, le jeune Jules Porier ( Marvin enfant) qui tient le film de bout en bout.

Grace à Marvin on sait maintenant, qu’il nécessaire d’espérer. Comme dirait mon ami Bruno : «  On n’est pas à l’abri du bonheur… »

 

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