Les commémorations

Les commémorations de la première guerre mondiale fleurissent partout. Devoir de mémoire répondent à l’unisson les organisateurs et les spectateurs. Commémorer est une bonne chose quand il y a pédagogie.

Plus personne autours de nous maintenant a combattu 14-18, ce n’est donc pas eux, qui pour la plupart sont revenus écœurés , qui enseignent cette guerre.

Nous faire revivre cette boucherie mène à quoi ?

Je ne méprise pas les combattants, aucun de mes grands oncle paternels n’est revenu de cette guerre, et mon grand-père, ancien résistant , n’a jamais voulu participer à quelque manifestations que ce soit, mais se souvenir de fantômes sert à quoi ? On sait que le renoncement à soi pour défendre un idéal ou sa terre est une racine commune à un pays.Les commémorations exaltent le sentiment d’appartenance à un pays , une nation, et on sait que c’est cette exaltation qui mène le plus souvent à la haine et la guerre.

Au lieu de nous proposer des parades, diner de chef d’états, il vaudrait mieux nous enseigner que la guerre n’a jamais rétabli d’équilibre entre deux peuples, que les morts d’un camp n’ont jamais fait oublier les morts de l’autre camp, que les sentiments d’appartenance si il n’est pas accompagné d’amour , ne produit pas de partage.

Le feu transmute la matière, le feu de la guerre n’a pas changé l’homme. Les commémorations devraient avant tout, nous enseigner , sans culpabilité, sans exaltation, que c’est la Fraternité qui est le moteur du Monde, pas les politiques, pas les religions, pas les nationalismes, mais la Fraternité, ce sentiment d ’appartenance à la race commune et éternelle de l’Homme .