En cette période il est urgent de parler d’espérance, quitte à paraître ringard.
L’espérance ne doit pas être un lointain souvenir, une résignation à ce que la réalité défait de notre quotidien.
Tiens, nous y voici, l’espérance c’est un peu comme l’amour : il ne devrait jamais vieillir, on devrait toujours le garder intact pareil à la première rencontre. Ne jamais succomber aux tentions des jours qui passent.
Toujours le préserver, le regarder comme le premier matin passé ensemble, ce moment fragile, incertain , garder en souvenir les caresses. Laisser de côté les reproches, la facilité, l’usure, l’ennui, nos soirs sans sommeil.
L’espérance renaît à chaque défaite, à chaque fois que le cœur est lourd et prêt à laisser tomber.
Souvenez-vous des mots d’Elsa Triollet appris au lycée : « L’impossibilité atteinte seule la destruction peut me sauver. Hanté par la fin, un espoir peut renaître »