14 septembre 2018
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10:41
L’étymologie du mot « religion » est « religare ». Il peut se traduire par deux verbes qui portent deux idées différentes : relire et relier.
Relire un livre jusqu’à ce que cette lecture soit force de loi en toute choses pour la vie courante, relier est sans doute le but de toute entreprise humaine. A nous de choisir l’ « isme » que nous souhaitons , tout mouvement intellectuel, religieux, philosophique se terminent par –isme. Les –isme(s) ont tendance à diviser quand il s’agit de pouvoir alors que l’isthme est une petite portion de terre qui sépare deux océans, deux infinis qui finissent par se rejoindre .
Vous allez me dire « mais ça n’a rien à voir ! » , et vous avez raison… Si j’peux pas m’amuser un peu…
Ceci dit il serait temps de changer d’-isme pour changer d’air. On se trouve à la croisée des chemins où l’avenir de l’humain et du vivant en général, est en difficulté. On perd un temps précieux à se battre pour savoir quel livre est plus sacré que l’autre sans se poser la question de savoir si un jour, il n’y aura plus de lecteur.
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Texte Méditation
20 décembre 2012
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08:39
Je n'ai pas de chagrin
Je n'ai que de la peine
L’Absence est une putain
Tu payes cher ta distraction
Et tu retournes après à ta solitude
Je n'ai pas de chagrin
Je n'ai que de la peine
Ça commencé par une minuscule cellule
Puis , une bille, puis une boule nichée dans le creux de l'estomac
Un ballon rempli de tristesse
Toute la tristesse du Monde
Je n'ai pas de chagrin
Je n'ai que de la peine
J'ai la peine de la Terre entière
Je suis devenu le monde entier
Je comprends et ressens la souffrance des autres
Je les aime et je suis désormais de leurs famille
Je n'ai pas de chagrin
Je n'ai que de la peine
J'ai le corps lourd
J'ai le cœur gros
J'ai des siècle d'existence, je pèse des tonnes
Je n'ai pas de chagrin
Je n’ai que de la peine
L’Absence est une putain
Qui t'étreint
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19 octobre 2012
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"Ce que l'on appelle la Réalité de Bouddha nest pas la Réalité de Bouddha, c'est pour cela que l'on appelle ça la Réalité de Bouddha"
Sutra du Diamant
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18 octobre 2012
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12:46
ll y a quelques fois nous nous sentons à l'étroit, se sentir simplement à l'étroit dans un pantalon dans lequel nous aurions pris une taille et qu'il ne correspond plus à notre envergure, ne plus se sentir à l'aise dans nos habits. Ou alors simplement comme ça quand la pluie forme un tel rideau qu nous nous sentons enfermés entre des murs humides,nous pouvons même toucher les quate points cardinaux. Et ce mur avance en oppressant jusqu'à devenir à notre tour pluie. Toute notre vie dans une goutte. Plus d'horizon , plus de devant ni demain. Envie d'être un silhouette sur le Sillon.
Ne plus percevoir d'exceptionnel dans le quotidien comme marcher, respirer. Et tout est en nuance , devant la maladie des autres qui contraste avec le bonheurs des uns, on sent une fragilité d'être entre deux, compatir les malades, se réjouir avec les amoureux, et pourtant tout ça forme un tout, comme le rideau de pluie sur Nantes qui n'en finit pas.
Entre la chimiothérapie de D. et le week-end à Venise de Viviane, je fini par m'y perdre. Comme un echo" espérons, espérons espérons" ...
Être à l'étroit et voir paysage des choses à accomplir se rétrècir, devenir monde infime , perdu dans une respiration, devenir tout petit et se confondre en justifications pour éviter de se cogner. Les parois là-bas , font la gueule les parois grises attendent. Je me retourne et le ciel est bleu. Entre deux je vous dit, entre deux.
Devenir une silhouette sur le Sillon
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2 septembre 2011
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11:47
Le vase où meurt cette vervaine
D'un coup d'éventail fut fêlé ;
Le coup dut l'effleurer à peine,
Aucun bruit ne l'a révélé.
Mais la légère meurtrissure,
Mordant le cristal chaque jour,
D'une marche invisible et sûre
En a fait lentement le tour.
Son eau fraîche a fui goutte à goutte,
Le suc des fleurs s'est épuisé ;
Personne encore ne s'en doute,
N'y touchez pas, il est brisé.
Souvent aussi la main qu'on aime
Effleurant le coeur, le meurtrit ;
Puis le coeur se fend de lui-même,
La fleur de son amour périt ;
Toujours intact aux yeux du monde,
Il sent croître et pleurer tout bas
Sa blessure fine et profonde :
Il est brisé, n'y touchez pas.
Sully Prudhomme
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31 août 2011
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16:48
Quand tu donnes tu perçois plus que tu ne donnes, car tu n'étais rien et tu deviens.
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26 août 2011
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19 août 2011
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12:36
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts, mon frère
Quand les hommes vivront d'amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts, mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts, mon frère
Quand les hommes vivront d'amour
Qu'il n'y aura plus de misère
Peut-être songeront-ils un jour
À nous qui serons morts, mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Pour qu'il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants
De la sagesse ici-bas c'est le prix
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous serons morts, mon frère
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous serons morts, mon frère
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12 août 2011
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11:45
L'étoile a pleuré rose au coeur de tes oreilles,
L'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins ;
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain.
Arthur RIMBAUD (1854-1891)
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5 août 2011
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