L'inclusif.ve : l'erreur du débat des féministes

Notre monde s’agite d’un rien , la blogosphère s’enflamme sur des feux de paille : l’écriture inclusive aura vécu le temps d’une polémique et d’une erreur de jugement. En plein déballage de « geste inappropriés » de stars , la parole se libère pour  les exhibitionnistes des médias,  mais empêche celle des inconnues qui continuent à subir les mains aux fesses des petits chefaillons vicelards en manque d’excitation pornographique.

La parole se libère et c’est tant mieux, espérons qu’on étouffera jamais les violences faites aux femmes car elles font partie intégrante du genre humain.

Et voici venu le temps du « on veut plus », à chaque fois qu’un fait de société se dessine à juste titre, il y aura toujours des intellos profiteurs pour ramener leur fraises, histoire non de faire avancer le débat mais pour mettre en avant  leur nom dans la petite histoire.

Flaubert écrivait la nuit et ses après-midi étaient consacrées à lire à voix haute ses textes, car comme beaucoup d’écrivains, il avait compris qu’un texte était une partition, l’écriture est une musique qui doit (en)chanter l’œil du lecteur. En cela , l’écriture inclusive est une invention stupide: sacrifier les allitérations au profit de la féminisation est passible de l’excommunication littéraire !

Et l’erreur la plus grave est l’interprétation du genre masculin… oui, là où les féministes ont raison, c’est que l’usage du « masculin l’emporte sur le féminin » est obsolète car, depuis longtemps LE MASCULIN EST DEVENU UN GENRE NEUTRE, on ne distingue plus la forme neutre du masculin et c’est en ça que le genre féminin est devenu non-égalitaire mais supérieure  tant  sa forme se distingue ! Tout de suite on fait la différence par un « e » final, pour le masculin, il y a besoin de lire la phrase, le contexte, pour comprendre si c’est neutre ou masculin. Alors ce serait une hérésie de vouloir ramener la femme à la neutralité sous le prétexte de vouloir l’égalité.

La femme est un homme comme les autres, et les hommes sont aussi de belles personnes.