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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 12:08

L'enthousiasme

 

Une nouvelle ville, un nouveau job, un nouveau vêtement , bref tout ce qui est nouveau déclenche en moi un grand enthousiasme. Je suis toujours heureux de la nouveauté, non pas qu'elle vient perturber un quotidien terne, elle me permet de me recentrer grâce à son apport.

Nous ne sommes plus Nous dans le quotidien , dans l'habitude : nous ne sommes que répétition. Très souvent même nos actes, nos paroles viennent de motivations lointaines et oubliées qui ne donnent plus force à ces actes ou paroles. Sans douter de notre sincérité, le quotidien ne nous permet plus de retrouver ces motivations et le temps qui se joue de nous, tend même à travestir nos rêves d'enfants , quitte à trouver cent arguments pour nous en détourner.

La sincérité est une énergie quotidienne qui est légitime et nécessaire pour avancer, elle est même notre caution humaine.

Mais l'enthousiasme , lorsqu'il n'est pas motivé par des fins personnelles, est une occasion unique de ré-découvrir intuitivement les motivations oubliées.

Imaginez un enfant venant au monde sans enthousiasme, quel avenir peut-il apporter sur cette Terre qui s'enfonce inexorablement dans la satisfaction matérielle, les luttes de pouvoir et le regard de cynisme porté sur le plus faible ?

Depuis quand n'avez vous pas ressenti cette puissance qu'est la vie devant une nouveauté qui s'offrait à vous ?

La nouveauté nous permet de découvrir en nous ce que nous soupçonnions de nous et sa révélation est source d'enthousiasme.

Réveillez vous les aigris !

 

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 11:53

"Le problème avec toi Christian, c'est qu'à vouloir systématiquement éviter les conflits, tu génère une  situation incontrôlable à la fin.

Tu savais que le travail fourni à ton boulot ne mènerait à rien puisqu'ils ont choisit , sans t'en faire part  d'ailleurs, quelqu'un d'autre.

Si tu avais posé un ultimatum, tu aurais pu anticiper : soit  tu montais en grade soit tu cherchais ailleurs. Une fois posé la problématique, la résolution est simple non ?

Tu avais le temps alors de chercher un nouveau travail plutôt que de vouloir partir. Aujourd'hui tu  es confronté à ce problème : "partir " avant tout..... alors qu'il te suffit simplement de " changer". La différence est de taille puisque dans un cas tu accepterais n'importe quoi car tu t'es crée une urgence et dans l'autre cas c'est toi qui décide.

Et en plus tu n'es peut-être plus dans les énergies du changement  ! Attention Christian, il n'y a que des "bonnes"-heures et pas de mauvaises heures. D'ailleurs on dit toujours " à la bonne heure" pour ponctuer une situation appréciable.

 

Éviter les conflits c'est bien quand ceux-ci ne reposent sur rien et sont seulement des aléas négligeables mais avoir peur d'être confronté ou ne pas imposer ce que tu es, t'améne dans des impasses. Et tu sais comment , toi, tu franchis les impasses ? Dans les clashs tout simplement car laisser pourrir une situation amène toujours une exaspération et donc l'insupportable devient obsession.

 

Rentres dans les gens Christian, sinon ce sont toujours les autres qui tireront profits de toi."

 

Samedi matin, petit déjeuner 8h 45, Guy.

 

Ps : Quatorze ans après notre rencontre, il est énervant de voir qu'il a encore une nouvelle fois raison....

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 11:16

Orgueil mal placé

 

Pour ceux ( et vous n'êtes pas nombreux soyons honnêtes) qui suivent mes aventures, le chasseur de têtes à trouvé une proie qui est aujourd'hui mon « bourreau ».

Dans les deux cas, les acteurs externes changent mais pas la cible : moi et mon orgueil.

 

J'ai vécu une année de travail sans supérieur ,et voici qu'aujourd'hui , une personne ne connaissant pas notre domaine de travail me donne des ordres. 

Le problème n'est pas elle en tant qu'individu mais moi en tant que réceptionnaire de ces ordres , de cette nouvelle hiérarchie.

Nous sommes tous attirés par la puissance parce qu'elle nous permet de se différencier des autres. Que la puissance réside dans la force physique , dans la réalisation sociale ou dans la spéculation intellectuelle ou parfois dans la possession matérielle, cette puissance est uniquement le résultat de notre jeux d'égo qui noyé dans la masse prend peur du manque d'intérêt qu'il peut susciter. Le stimuli de la reconnaissance est sous-jacent à l'orgueil car il débouche sur le plaisir , le satisfecit.

Ainsi ce n'est pas ma nouvelle responsable qui est la cause de ma souffrance mais mon désir d'éviter la souffrance .

Et vous savez comme moi que je ne suis pas fait pour les responsabilités mais quand même, un peu d'intérêt à mon égard suffirait amplement à satisfaire l'ogre qui dévore mes entrailles...A moins d'essayer de le domestiquer.

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 12:01

La Norvège a connu une sombre journée et ce fait divers est et sera largement commenté. Dans une ancienne chronique je parlais des manipulateurs et mettais en garde ceux-ci car " on ne sait jamais ce que l'on sème dans la tête d'un manipulé".

En Europe nous connaissons hélas une poussée des partis nationalistes et des extrêmes. La crise sociale et économiques sont le terreau de ces thèses qui consistent simplement à désigner l'extérieur comme responsable de la crise intérieure.

Dans l'ordre on désigne le plus faible ( l'étranger vivant dans le pays) puis l'invisible ( l'étranger d'une manière générale) et la cible ( le gouvernement en place).

L'absence d'idéologie est remplacée par l'agitation de la posture. Accéder au pouvoir implique à défaut d'avoir des débats d'idées d'écraser ses rivaux et médiatiquement d'occuper l'espace. L'exaltation de la haine et du racisme vient en écho de tous ceux qui sont dans la détresse, touchés par la crise et légitimés de fait par leurs idéaux.

Les dirigeants de ces   partis s'appuient sur la peur de la perte d'identité et culpabilise le citoyen par le truchement de l'appartenance. Ainsi quand j'ai tout perdu, ma dernière angoisse et de perdre mon identification. Ces partis divisent alors en opposant les " bons" contre les "mauvais" citoyens, paradoxe final pour qui prône le rassemblement sous une identité.

Dans ces périodes de crise, la peur de perdre devient un argument électoral. Mais une fois gagné les élections, que font les politiques haineux des électeurs angoissés, à qui on a fait croire à des menaces. Que ferons nous , nous simples citoyens, de l'égrégor de peur que les politiques ont fabriqué ?

Une autre surenchère ?

Une autre Norvège ?

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 12:06

Le soleil s'attardait à descendre sur les montagnes arides, la brise s'était levée mais ne dérangeait pas les derniers baigneurs en ce début de soirée.

Trois adolescents s'encourageaient à sauter depuis les rochers, une famille entière entrait dans l'eau et s'émerveillait de la réaction du dernier né au contact de la mer.

Un couple de touriste se prenait en photo sur la plage de galets et deux filles buvaient des cafés frappés, complotant sur leur soirée tout en commentant les plongeons des garçons.


Et c'est ici , chaque soirs, verre de Résiné en main, nous goûtions du spectacle , face à la mer, silencieux de la paix qu'il nous apportait.

Nommer notre  quiétude était déjà s'en éloigner....alors rien , sinon la brise, le rire des baigneurs et la musique des vagues claquants timidement sur les blocs de bétons surplombant la route de l'hôtel.

 

Et si c'était ici que tout avait commençé ?

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 16:55

Il y a une correspondance entre les commentateurs sportifs et les journalistes politiques. Chacun travaille sur la spéculation d'acte ou d'intentions et de conditionnel . Comme on refait un match on peut ré-interpreter un discours politique, comme on dissèque des petites phrases distillées pour son électorat, on peut à l'infini montrer des images d'exploits sportifs et refaire le match. Sans vouloir dénigrer ces deux fonctions, il est important de comprendre que nos spécialistes politiques ou sportifs sont animés non d'une intelligence hors du commun mais d'une excellente mémoire : il faut se souvenir des résultats passés, des équipes successives dans lesquelles nos sportifs ou nos politiques ont joués. Et c'est se surprendre à être intelligent que de comprendre de tels propos. Autant va du vent dans les branches, il occupe l'esprit de celui qui regarde...mais nous Hommes avec le grand "H" de l'humanité, dans ces spéculations sportive ou politique, nous oublions que c'est l'esprit joueur qui prédomine. Laissons les politiques ne pas sourire et accordons leur , comme aux sportifs, la place qui est la leur : le mouvement du vent dans les branches.

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 12:07

Émerveillement

 

On ne trouve de la beauté que lorsque notre œil est endurant à l'émerveillement. C'est le quotidien , la routine qui conditionne notre capacité à reconnaitre les moments merveilleux , malheureusement la routine affecte profondément la curiosité.

Ainsi nous découvrons beaucoup plus en vacances car, même si on ne part pas, la routine est cassée, nos habitudes bousculées.

Nous pouvons le faire chaque jour : prenons un chemin différent pour aller travailler changeons nos jours de courses ou lessives, ne faisons pas notre vie calendrier perpétuel , nous vivons une grande aventure dans cette vie !

 

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 12:17

Être relié

 

Une grande tristesse de l'homme est la solitude, c'est de ne plus se sentir relié aux autres. Dans ce monde moderne, nous avons un confort respectable qui nous permet de vivre plutôt que de survivre. Notre mode de vie nous permet également d'affirmer ce que nous sommes , ce que nous pensons ….et pourtant nous sommes dans une société qui cumule les dépressions , recordman des anxiolytiques.

D'où vient ce blues , cette moderne solitude ? Le matérialisme permet l'expression de soi mais ne permet pas la connexion avec les autres car nous souhaitons nous différencier des autres. L'homme a un appétit vorace d'expansion , cette expansion se fait au détriment des autres et pourtant nous avons besoin des autres pour vivre.

Concilier les deux est un exercice délicat.

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 11:44

Patience

 

Il nous a fallut du temps pour être ce que nous sommes aujourd'hui, nôtre âge, notre façon de penser, d'apprécier ou d'appréhender.

Le mal du siècle est l'impatience....nous voulons tout , tout de suite.

Toute chose, toute idée ,tout humain est le résultat d'une maturation, de temps ,de gestation.

Et lorsqu'on pense que cette chose, cette pensée ,cet humain est arrivé à terme, on s'aperçoit de perpétuelle évolution.

Je suis le résultat d'hier et demain sera le résultat d'aujourd'hui.

 

La patience permet la maitrise de soi, la viabilisation d'un désir ou d'une envie ou d'une idée, et la constance dans le temps.

 

Je suis aujourd'hui ma patience d'hier

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 11:50

Amusons nous....

Enfant on joue à « Quand je serais grand....»

Adulte on joue à « Quand j'aurais gagné au loto ou quand j'aurais un bon boulot....»

 

Prenez mon cas :

Quand j'aurais gagné au Loto j'aurais une grande maison

  • Une grande maison pour quoi faire ? J'ai un appartement qui me correspond

Quand j'aurais gagné au loto je veux vivre en bord de mer

  • Je suis déjà au bord de l'eau sur un quai

  • etc...

Prenez le postulat ( le quand) , étirez-le ( je serais, j'aurais) et comparez avec le maintenant ( je suis, j'ai) et vous verrez qu'il y a une racine commune.

Et c'est en exploitant dans notre être, dans notre environnement immédiat que le «quand» et le «maintenant»se rejoignent.

Inutile de postuler, explorons ce que nous sommes.

 

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