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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 17:17

Sentir simplement le froid du matin qui saisit les joues et être aveuglé par la lumière du Soleil.

Inspirer le Froid, expirer le Chaud.

Rien juger si on a trop l'un ou trop l'autre.

Ce serait même dommage de ne pas profiter des deux, du mélange subtil des deux

 

C'est un peu comme la Vie : quand on juge on ne profite que d'une partie de la réalité, de ce qui est.

meditation

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 16:36

mamika1bDepuis enfant on me répète " La vie t'endurcira" 

Mais voilà qu'à 45 ans je ne me suis pas endurcit. Bien au contraire, je suis devenu "sensible" . La Vie ne m'a pas rendu aigri ou agressif, je ne suis pas désabusé ni abattu. Mais la Vie ne m'a pas rendu combatif contre les autres. Bien au contraire. Elle m'a ouvert les yeux non sur la différence qu'il peut exister les uns par rapport aux autres, mais elle m'a expliqué ce qui nous rend identiques. C'est cela qui me rassure, nous vivons tous la même chose , à des degrés diverses, et si cela me soulage c'est que les laisse à tout ceux à qui on a dit" La vie t'endurcira" le soin de vouloir être plus dur que dur, plus agressif ques les autres.

Et puis c'est fatiguant de s'endurcir....même si on peut la comparer avec la lâcheté : ces deux actions résultent d'une réaction aux autres et aux événements.Bref si je me comprends bien, La Vie m'a rendu fainéant....et vous savez quoi ? J'assume !

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 12:08

Chez mon ostéopathe hier :

 

Claire : "Vous êtes bloqué Christian des cervicales , on se contracte soit par peur ou le manque de confiance. C'est une posture physique de replis. moi - Ce qui est paradoxal c'est que toute cette semaine où j'étais bloqué, je n'avais pas d'autres choix que d'avoir confiance aux autres vu mon état. Et la confiance annule la peur, j'ai reçu une leçon de mon corps.

Claire - Voulez-vous que je vous re-bloque ?"images-copie-4.jpg 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 12:46

"Ce que l'on appelle la Réalité de Bouddha nest pas la Réalité de Bouddha, c'est pour cela que l'on appelle ça la Réalité de Bouddha"

Sutra du Diamantmeditation

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 12:46

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ll y a quelques fois nous nous sentons à l'étroit, se sentir simplement à l'étroit dans un pantalon dans lequel nous aurions pris une taille et qu'il ne correspond plus à notre envergure, ne plus se sentir à l'aise dans nos habits. Ou alors  simplement comme  ça quand  la pluie forme un tel rideau qu nous nous sentons enfermés entre des murs humides,nous pouvons même  toucher les quate points cardinaux. Et ce mur avance en oppressant jusqu'à devenir à notre tour pluie. Toute notre vie dans une goutte. Plus d'horizon , plus de devant ni demain. Envie d'être un silhouette sur le Sillon.
Ne plus percevoir d'exceptionnel dans le quotidien comme marcher, respirer. Et tout est en nuance , devant la maladie des autres qui contraste avec le bonheurs des uns, on sent une fragilité d'être entre deux, compatir les malades, se réjouir avec les amoureux, et pourtant tout ça forme un tout, comme le rideau de pluie sur Nantes qui n'en finit pas.
Entre la chimiothérapie  de D. et le week-end à Venise de Viviane, je fini par m'y perdre. Comme un echo" espérons, espérons espérons" ...
Être à l'étroit et voir paysage des choses à accomplir se rétrècir, devenir monde infime , perdu dans une respiration, devenir tout petit et se confondre en justifications pour éviter de se cogner. Les parois là-bas ,  font la gueule les parois grises attendent. Je me retourne et le ciel est bleu. Entre deux je vous dit, entre deux.
Devenir une silhouette sur le Sillon

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 12:47

 

 

Quand la loi sera votée et que l'opposition aura nourrie le débat sur le seul fait que d'exister médiatiquement, laissant les citoyens déchirés, les religieux remontés contre les mécréants , certains maires le refusant par partisianisme , que restera t-il de la haine qu'ils auront distillés pour leur simple confort d'opposition ? On entend "pédophilie" "inceste" " zoophilie" etc... Que restera t-il de ces discours haineux  , de ces division s ? Les responsables politiques seront passés à autre chose, d'autre combats mais laisseront derrière eux une division qui assurera leur carrière. Alors quand ce débat arrivera, écoutez le citoyen qui est en vous, l'humain qui est au delà d'un simple constat politique ou une résurgence religieuse ou d'une identité sexuelle.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 08:45

 

 

 

 

 

IMGP0245.JPGDans les « Commentaires sur la vie » de Krishnamurti, on découvre cette vérité : hiérarchiser n'est pas aimer. Plus facile à dire qu'à faire.

Nous nous entourons de gens que nous aimons, d'objets qui nous plaisent et de loisirs qui nous correspondent. Avons-nous l'impression de hiérarchiser nos inclinaisons au détriment d'autres ?

Personne n'aimerait partir en vacances avec une connaissance détestable? Bon , je vous le confie, cela a dû nous arriver parfois mais parce que cette personne faisait partie d'un groupe ou alors par charité chrétienne nous avons développé une relation basée sur la pitié. Mis à part cela, personne ne culpabilise de préférer plus celui-ci que celui là.

Il  faut comprendre par hiérarchiser : comparer et juger.

Quand je dîne chez Manu, je trouve que ces repas sont extraordinaire et il a un sacré talent . Mais je ne vais comparer sa rouguaille de saucisse réunionnaise à 'excellente blanquette de veau de Anne. Elle est inimitable.

Le défaut qui nous anime et qui apporte une certaine confusion c'est de préférer l'un ou l'autre de ces deux repas, Anne ou Manu et en fonction chez qui je suis , préférer l'un ou l'autre en chassant l'absent.

Cela nous est tous arrivé de passer une bonne soirée et complimenté le cuisinier ou la maîtresse de maison d'une manière appuyée , et sur le trajet de retour critiquer des petits détails....rappelez-vous...

En ce sens là nous hiérarchisons et nos amis, nos préférences se déplacent , montent, descendent dans un Hit Parade ( pardon pour cette appellation désuète qui rappellera Guy Lux aux aînés) imaginaire lié uniquement à l'émotionnel.

Car vouloir comparer et juger insidieusement met en porte à faux notre esprit avec nos sentiments : il es résulte une forme de culpabilité qui sème la confusion non seulement à l'intérieur de nous mais dans les relations que nous avons avec les autres.

Alors on comprend mieux Krishnamurti , hiérarchiser ce n'est pas aimer , c'est confondre.

Nous pouvons aimer et être entièrement dans l'instant avec telle ou telle autre personne sans pour cela comparer cet instant. Quand j'ai mangé la rouguaille de Manu je n'ai pas pensé à la blanquette de Anne, et pourtant j'ai tout autant de plaisir de dîner chez l'un et chez l'autre comme je trouve du plaisir à être avec mes collègues de travail de mon service sans pour cela dénigrer les autres services. Je suis avec , je me définie «  avec » plutôt que « contre ». Aimer ce n'est pas choisir un camp et se définir comme une contre-identité de ce que je déteste . L'autre n'est pas un obstacle : si il n'est pas pour moi, pourquoi être contre lui ?

Ce n'est pas parce que j'aime la rouguaille de Manu que je dois par fidélité à ce repas, au bon moment passé avec lui, détester Anne !

C'est caricatural me direz-vous , oui mais observez vos réactions face à certaines relations et vous verrez que parfois nous sommes avec certains uniquement une réaction d'avec d'autres. Nous pouvons, et c'est humain, parfaitement détester quelqu'un seulement parce que quelqu'un que nous aimons le déteste ou nous en a brosser un portait peu flatteur. Nous le détestons alors parce que nous aimons l'autre et puisque nous l'aimons il ne peut pas nous trahir, il faut lui être fidèle.

 

Hiérarchiser ce n'est pas aimer car c'est diviser, c'est même le contraire de s'enrichir et à l'heure où les radicaux de toutes confessions se déchaînent , ne soyons pas nos propres radicaux qui cultivons une aveugle haine pour simplement prouver aux autres que nous sommes bien là.

 

Je reprend une réplique d'un film de Lelouche en repensant à mes « trois mousquetaires » : quand je suis avec Julien j'ai envie de penser que la politique peut tout, quand je suis avec Bruno je pense que l'Art peut nous sauver, quand je suis avec Christophe, je pense qu'il existe une rédemption à travers la foi. Les trois ont raisons et aucun des trois ne se distinguent  ou se hissent au dessus des trois, ces trois directions sont à mettre sur le même plan. Et il faut résister à la tentation de hiérarchiser ces trois chemins. Je ne serais pas entiers avec eux si je n'étais pas constant avec eux. Et c'est le Constant qui porte en nous la Sérénité.

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 08:49
  • nom féminin (latin haesitatio, -onis)
  • État d'incertitude, d'irrésolution ou de crainte qui retarde le moment d'une action, d'une décision : Après quelques minutes d'hésitation, elle prit la parole.
  • Doute, incertitude qui empêche quelqu'un de se déterminer carrément : Il lui confiait ses hésitations.
  • Temps d'arrêt, interruption dans le cours d'une action, qui manifeste un doute, une défaillance, une difficulté : Marquer une hésitation avant de sauter.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 08:44

Il suffit d'une phrase sur la lâcheté de Bakounine postée par mon neveu sur Facebook pour avoir eu envie d'y répondre. Comme ça, simplement répondre, créer un lien avec lui. Et puis après le dépôt du commentaire, j'ai eu envie de m'excuser de m'être immiscé dans sa vie avec ce commentaire plus ou moins pertinent.

S 'excuser c'est peut-être la seule action qui découle de la lâcheté. Ce besoin de se disculper de toute initiative , non par humilité mais par la crainte d'être jugé, par la peur que nous inspire les autres, par la terreur que peut inspirer d'être soi-même et de se montrer à nu.

J'aurais sans doute fait un très mauvais père car je ne suis pas pédagogue. Je ne sais pas expliquer mais seulement me raconter toute une histoire sur un ressenti, une situation etc...

Alors Fabien, mon commentaire sur Facebook n'a aucune consistance. Il est tout juste une formulation d'une volonté désespérément humaine de vouloir être important aux yeux des autres sans trop se mettre en danger et ne pas s'impliquer quand les autres ont réellement besoin de toi.

Avoir conscience de cette faiblesse c'est reconnaître sa propre lâcheté.

La lâcheté au quotidien c'est esquiver les problèmes ou plutôt c'est esquiver et contourner les confrontations. Et cette énergie à tout contourner crée les problèmes.

C'est se dire que l'on peut accepter une situation tendue et mal vécue tant que l'on se contente des compensations qui sont des oasis de bonheur. La lâcheté c’est accepter d'être victime et de trouver du romanesque dans la souffrance.

Dans ce monde où tout nous est proposé à la vente nous n'avons plus d'espace d' aventure et le monde du travail est devenu une caricature concentrée de la comédie humaine où précisément la lâcheté est d'écraser les autres pour assouvir l'expansion de notre ego là ou avant l’aventure portait notre être.

La lâcheté au quotidien c'est d'avoir tellement peur devant les tragédies médiatiques consiste à trouver des excuses aux bourreaux , donner une genèse aux faits divers pour que les victimes ne nous apparaissent pas trop comme des anges bafoués. Tout plutôt que l'acte gratuit, atroce, qui terrorise la projection de soi dans le sordide, la projection de sa propre peur pour ne rien faire, rien penser.

Et ma lâcheté personnelle, celle qui m'empêche de tout plaquer quelques fois et cependant trouver mille raisons de m'attacher. Cette peur de perdre le peu que je possède et qui crée en moi une dépendance.

Cette lâcheté de fermer les yeux devant tout ce qui me dérange, tout ce qui me mettrais face à mes convictions, mes idéaux, mes profondes aspirations et qui m'assurent une paix intérieure ou tout du moins une haute estime de moi-même.

Et cette lâcheté entendue mille fois chez les autres et que l'on accepte facilement pour soi : celle qui consiste à se moquer des autres, de dénoncer leurs faiblesses en s'autorisant de sonores «  moi à sa place... » . Jouer les fièrs à bras delà parole pour se donner le beau rôle , se valoriser. Oui mais voilà quand le « moi à sa place » arrive , il nous laisse vide et on oublie alors très vite le jugement prononcé contre les autres , pire : nous pensons que notre situation est beaucoup plus importante que celle des autres.

C'est enfin cette lâcheté que de ne pas voir le fossé qui existe entre ce que je suis réellement etc que je postule de moi. La réalité prise en boomerang qui oblige à l'examen de conscience , à l'humilité et qui se transforme en vindicte parce que « si je n'y arrive pas , c'est que c'est la faute des autres »

 

Voilà Fabien toutes les lâchetés de ton oncle et encore celles-ci sont avouables ! Je pense qu'elles sont vécues et partagées par beaucoup d'autres personne .

Mais combien d'entre nous s'y reconnaisse ?

Reconnaître ces lâchetés nous rend infirme . A moins qu'au delà ce simple constat , naisse une sensibilité à fleur de peau, pas une émotivité larmoyante, ni un une mélancolie, non une sensibilité du monde extérieur .

P1040106.JPG Celle qui mène à la compassion.

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 08:56

En arrivant au monde, nous avons une dette envers l'humanité.

Je ne parle pas de la dette que l'état doit à ses créanciers et que remboursons avec nos impôts directs ou indirects. Une partie de cette nous revient d'ailleurs car ce qui prélevé et destiné à certains organismes n'est pas restitué dans sa totalité par l'état . Non, ce n'est pas cette dette ci mais ce que nous devons à ce monde pour profiter de notre vie, du cadre dans lequel doit s'épanouir notre vie.

Des siècles de progrès technologique pour arriver à cette modernité, des siècles de pensée pour arriver à une liberté d'esprit, des siècles d'occupation du sol pour arriver à nos villes , nos transports, nos paysages. En naissant nous possédons déjà tout cela. Toute l'évolution humaine est mise à notre disposition. Et c'est en cela que nous en sommes redevables.

Quand aujourd'hui nous parlons de droit et de devoir , nous nous focalisons uniquement sur ceux qui touchent les prestations sociales. Il est certains qu'au cours de notre existence nous ne jouirons pas de tout ce que la vie nous offre ou de toutes les richesses produites dans le monde ou satisfaire les désirs qui nous sont imposés. Pour atténuer l'inégalité de naissance, la société a crée des compensations pour que chacun ait un minima. Le droit, la justice sont une réponse à l'équité de chacun. Mais le Droit entérine un compromis entre deux parties, et ce compromis engage moralement ces deux parties. Aujourd'hui la Loi a remplacé le compromis moral, il faut seulement se conformer à une réglementation truffée d'alinéas, de jurisprudence et de cas particulier etc...Plus le Droit est complexe plus l'engagement moral ou éthique se disloque, se distant jusqu'à rompre quand une loi n'a plus de sens.Et souvent ces lois ou réglementations n'existe que par le résultat d'une politique passagère. Y avoir droit est un droit légal, un peu comme faire ce que l'on veut avec un objet acheté. En plein droit de possession, il n'y a ou il n'y aurai en règle générale rien à redire.

 

Pourquoi mettre la dette humaine, les prestations sociales et le droit sur le même plan me direz-vous. ; c'est que dans ces trois cas nous sommes redevables à la société humaine, à la communauté humaine.

Les devoirs qui découlent du droit sont une contrepartie, un engagement vis à vis de ce que l'on reçoit. Ces devoirs sont un échange entre un ensemble et un individu. Et un échange ça s’enrichit !

C'est cela qui est remis en question souvent dans l'actualité, cette contrepartie d'échange n'est pas respectée et elle met en porte-à-faux ceux qui donnent et ceux qui reçoivent. Cette passivité exaspère et attise le radicalisme sur fond de crise. Cette passivité est aussi une paresse de l'esprit actuel qui n'est basée que sur le financement des biens , des services, des acquis.. L'argent n'a pas besoin de contrepartie car il sert à posséder.

Cette dette humaine et sociale est le résultat de décennie de lutte, d'avancée, de combats . Pour profiter de notre monde nous sommes redevables du passé, de ces héros comme de ces démons, comme de ces morts etc...

Cette dette n'est pas à dilapider mais à transmettre . Et cette transmission ne peut se soustraire à l'enrichissement de l'échange, à tout ce que nous voilons y rajouter. La transmission est présent , préparation du futur.

Et si c'était tout simplement ça le Présent : la conscience d'une transmission permanente entre génération, transmission permanente d'un instant à un autre. Naîtrait l'idée alors que rien ne se possède mais que tout est à enrichir.

 

( d'après note de lecture sur Léon Bourgeois)

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