Le blog de Christian DORSAN

Laurent Le Baube mérite un coup de chapeau : il a tout plaqué pour se lancer dans l'univers qu'il affectionne, les romans d'espionnage. Et pour promouvoir son personnage Gabriel Saint Régent ( appelé GSR) , il a fondé sa maison d'édition Cara.
Nous avons échangé plusieurs fois avec Laurent, je suis assez bluffé par son dynamisme et son optimisme car se lancer seul dans cette aventure n'est jamais chose aisée. 
Je vous laisse découvrir les enquêtes de GSR et qui sait.... un jour peut-être portées à l'écran ? Bonne chance Laurent ! 

Emmanuelle est une amie. Nous avons participé à deux salons ensemble et elle promeut  très bien mes livres pendant que vends très bien les  siens. Elle est comme ça Emmanuelle : fraîche, amicale et bienveillante.
Elle est journaliste et elle aime son métier car elle aime les gens dont elle peint le portrait pour la presse locale. Et c'est en connaisseuse de l'Amazonie , qu'elle nous propose un polar sur le trafic de bois exotique et précieux. Une fiction qui malheureusement a rejoint la réalité, en juin, un journaliste qui enquêtait sur ce trafic a été assassiné. Un polar ancré dans la réalité, écrit par une journaliste , que demander de mieux ?

Sylvain Forge est devenu un auteur incontournable du monde du polar depuis quelques années. Tension extrême a obtenu le Prix du Quai des Orfèvres en 2018, date à laquelle je l'ai rencontré. Sylvain Forge est un expert en cybersécurité, très souvent il alerte sur les dangers du web et les objets connectés. Son expertise est appréciée des entreprises puisqu'il conseille en cybersécurité. 
Ce qui caractérise Sylvain Forge c'est sa gentillesse , sa fidélité et une grande  disponibilité ( je l'ai sollicité lors de l'écriture d'un polar, il n'a pas hésité à me répondre rapidement avec beaucoup de précisions).  N'hésitez pas à être curieux et découvrir un de ses romans n je suis persuadé que vous allez être concquis. 

Pierre-jean Brassac est le premier auteur que j'ai contacté via les réseaux sociaux suite à la lecture de "La Mécanique des Fluides" ,si j'ai bonne mémoire sur le titre . Nous partageons notre affection pour Simone Weil , "La pesanteur et la grâce". Dans son dernier polar, "Meurtre à la Rhune", Pierre-jean en profite pour nous raconter brièvement une étape de la vie de cette femme remarquable qui avait rejoint les combattants espagnols et qui sera exfiltrée par sa famille depuis Sitges. J'apprends toujours quelque chose sur notre Simone avec ce journaliste écrivain, touche à tout, prolixe et  fidèle en amitié .

En 2019, il publia "Censures" chez "La P'ite Hélène éditions" , un roman situé en Inde qui parle d'une lutte contre l'obscurantisme et le fanatisme. Comme dans tous ces livres, il y a un véritable travail de documentation qui nous livre une photographie hélas réaliste de ce pays qui vit entre modernité et traditions. Un vraie réussite. 
Continues Pierre-Jean à nous régaler de ta plume !

Prise de tête 1
Pour savoir qui je suis, il faut s’ancrer dans la réalité. La réalité est ce qui est mais moi, , vous, nous, nous l’appréhendons avec notre passé, notre environnement, notre culture, nos regards propres, le présent etc… Autant de regards pour autant de vérités.   Alors comment comprendre ce que je suis si je ne suis qu’une succession de voiles qui brouille la réalité ?
Se poser des questions est-ce déjà y répondre ?
Prise de tête 2
Si je cris en montagne, j’entends l’écho. Mon cri ne pourrait pas exister s’il ne rencontrait pas d’autres montagnes. On parle de « montagne » ou « d’obstacle » ? La montagne peut apparaitre comme un mur qui renvoie le cri. Ma voix est stoppée pour être renvoyée, elle n’est pas infinie.
Il n’y a pas d’écho dans le désert ?
Prise de tête 3
Je ne peux exister si je ne me confronte pas aux autres. Mais tout mon malheur vient de là : me comparer aux autres.
Se confronter est un jeu qui permet de s’affirmer. Or les autres ont eux aussi ce défi à relever. Alors j’avoue céder volontiers, je cède facilement devant ceux que je déclare vainqueurs.
Ils sont mieux que moi et j’aimerai tellement leur ressembler.
Prise de tête 4
Si je veux concurrencer les autres, il faut que je sois inspirant. Alors je crée une espèce d’idéal que je cherche à atteindre. Je dois avouer que par paresse, ou par orgueil, je me vois comme cet idéal parfois. Je ne suis qu’une extension fantasmée de moi, mais je ne suis qu’une image, un copier-coller de ce que je crois être bine pour moi.
Mais est-ce moi ?
Prise de tête 5
Je veux bien me libérer de toutes ces illusions et me défaire de tout ce qui me déplait chez moi.
Je me rencontre quand je me découvre : lorsque je suis confronté à de l’inédit, je ne puise pas dans mes souvenirs, mon expérience pour y faire face. C’est dans ces moments là que je me sens heureux, dans la réussite face à une situation inédite.
Vivre pleinement quelque chose d’unique.