Notre héro veut découvrir la vérité quand, en plein milieu de son séjour, débarque son
Notre héro veut découvrir la vérité quand, en plein milieu de son séjour, débarque son
A force de répéter que cette rentrée n'est pas comme les autres, on finit par le croire. C'est à se demander s'il y a une raison pour être abreuvé d’informations contradictoires dans un pays où chacun veut exprimer sa différence et l'imposer. Anxiogène. C'est une rentrée qui mène tout droit à la dépression et à la schizophrénie. J'ai l’impression que l'on a pas avancé d'un pouce sur les débats de mars, on a remplacé les clivages et les rivalités, c'est tout; Pour ou contre les masques en attendant le vaccin; Après ce sera pour ou contre le vaccin en attendant quoi... j'en sais fichtrement rien. Bref, il faut avoir une opinion et l'exprimer à grand renfort d’aplomb à défaut de connaissances réelles.
Je suis passé devant cette porte un jour, en Bretagne. Une maison , basse, qui donne sur une rivière. Une rivière qui est soumise à la marée, elle change le paysage en continue, mouvement perpétuel, mais sa source reste identique, elle demeure. Parce que le principe d'une source, c'est de donner à l'eau son essence, lui permettre d'enrichir l’océan dans lequel elle va se jeter. Parce que le seul moyen de conserver une goutte d'eau est de la plonger dans une étendue plus vaste. L'eau qui croupie, ne sert à rien sinon, à elle-meê.
Affaire Rimbaud (40 ans de chansons sur scène à l'AccorHotels Arena 2018)
40 ans de chansons sur scène - LIVE 31 vidéos pour revivre la tournée événement d'Hubert-Félix Thiéfaine et célébrer ses 40 ans de chansons sur scène ! Conce...
Parfois nous avons des moments de lucidité aiguë , de conscience élevée de ce que nous offre la vie avec ses milliard de possibilités. Je ressens tout, je suis ivre de ressentir et d'entrouvrir toutes ces portes qui donnent sur des pièces que je devine dans le moindre détails. Et pourtant je suis terriblement triste de percevoir ces milliard de destins scelles, je suis dépossédé de ma surprise.
C'était un dimanche après-midi, près d'un lac en début d'après-midi en automne. Un moment rare où j'ai été surpris de tout ressentir autour de moi, le bruit des rames des canots sur l'eau, l'écorce de l'arbre sur l'autre berge, les murmures d'un couple d’amoureux, la chaleur du soleil fragile en cette saison, j'avais tout cela en moi, et dans une seconde j'ai ressenti ma vie, ses chemins possibles, plus d'émotion mais ce qui était tout simplement. Je crois qu'en ce dimanche là d'automne, j'ai perçu la Réalité.
Il y a un précepte zen que j'aime beaucoup, mais comme tous les préceptes, difficile de mettre œuvre : "mettre de côté ce qu'on appelle moi pour devenir monde immense". Nos émotions nous empêchent de vivre la réalité, nos convictions, nos histoires, nos envies, nos frustrations etc... sont des voiles qui filtrent la lumières. Mais ces voiles sont aussi notre personnalité, ce qui nous différencie de autres. Et notre richesse... Vous comprenez maintenent mes insomnies !
Souvent j'ai l'impression de mener ma vie comme on prend un vol low cost : je voyage à l'étroit, inconfortable et peste avec indignation contre les suppléments proposés hors de prix pour la qualité rendue. Et cependant, je n'ose rien dire, tout heureux à me concentrer sur ma destination , promesse d'une parenthèse enchantée, du moins, exempte de toute contrainte. Quel est ce besoin que l'on éprouve , souvent avec violence, à la vue de certaines injustices ? Ce n'est pas seulement la peur de s'y confronter un jour et être complètement désarmé ni une habitude de se ranger du côté des faibles et des exploités. Ce sentiment est plus profond, aussi profond que noble : reconnaître dans la victime sa part d'humanité, quelque chose comme une phrase magique qui pourrait le réparer de sa déshumanisation. La plus grande injustice est celle de transformer un innocent en victime, de laisser les bourreaux célébrer leurs victoires.
Mais à mon niveau, qu'est ce que je peux faire ? j'sais pas quoi faire....
LES INSUS - J'sais pas quoi faire- PARIS - OLYMPIA - 5 juin 2016
LES INSUS - J'sais pas quoi faire- PARIS - OLYMPIA - 5 juin 2016 12 j'sais pas quoi faire
Si vous ne savez pas ce qu'est un livre Feel good, lisez La solitude d'une goutte de pluie de Fabien Muller, c'est un modèle du genre et un vrai régal de lecture.
Un cadre marketing reçoit par erreur un courriel d'une femme fraîchement divorcée flanquée d'une ado gotique en plaine crise d'adolescence. Échanges de messages grinçants entre cette mère de famille déçue par les hommes et ce dragueur impénitent. Les deux personnages vont se prendre à ce jeu épistolaire , mais c'est sans compter sur l'ado qui souhaite recaser sa mère... Ce livre est une romance , le lecteur se demande bien entendu si il y aura la rencontre entre ces deux inconnus que tout oppose mais qui , à travers les mails, vont s'épauler pour se sortir de leurs problématiques respectives. Derrière le vernis du cadre dynamique séducteur se cache en réalité un homme fatigué de son travail et derrière la carapace de la femme déterminée, une fleur bleue. Inutile d'en dire plus, il faut lire ce livre qui fait du bien, un vrai rafraîchissement dans cette canicule estivale, un grand bol d'air ponctué du journal intime- irrésistible- de l'ado et des considérations -pertinentes de lucidité-du cadre sur son milieu professionnel, et bien sûr, de l’œil avisé de Fabien Muller , chroniquer à Version Fémina, spécialiste des relations hommes-femmes.
Difficile de freiner son enthousiasme pour ne pas tout dévoiler de roman édité par L'Age d'Homme, mais je peux vous assurer que ce roman ne se lit pas, il se déguste; il se savoure et quand vous l'aurez refermé, vous continuerez à sourire !
La solitude de la goutte de pluie de Fabien Muller
Éditions de L'Age d'Homme ( 22 euros)
isbn | 978-2-8251-4814-3 |
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L'art sert à semer des graines qui attendent le moment propice pour germer .C'est l'impression que j'ai eu en sortant de la salle du Katorza après avoir vu "Eté 85" de François Ozon.
Etienne Daho - Blitztour - Bleu comme toi - Live
"Bleu comme toi", extrait de "Nos chants illuminent la nuit" , le "Basique, le concert" diffusé sur France 2 le 29 mars 2019. Concert live enregistré pendant...
Daniel Darc - Cherchez le garçon (Live @ Eurockéennes 2008)
Daniel Darc en 2008 pour une interprétation très Rock de "Cherchez le garçon". Rest in peace Boy !
C’est fou, avec un simple détail, on reconnaît cette cinéaste.
Je traverse la Place Graslin, un taxi s’arrête à quelques mètres de moi, arrivé à sa hauteur, la portière s’ouvre, Agnès Varda me fait un grand sourire : elle me prend pour la personne qui doit l’accueillir. Elle en rigole et me sourit de cette confusion. Je me souviens lycéen, avoir été littéralement scotché devant « Cloé de cinq à sept » .
J'aime le cinoche, le cinéma de quartier, les sièges en skaï défoncés, la moquette murale qui sent la cigarette, la transpiration et le mélange des parfums des spectateurs. J'aime arriver en avance, j'aime l'ambiance de l'attente dans le couloir, dévisager les autres comme si on avait rendez-vous et sembler être irrité du retard, être impatient de rentrer dans la salle, m'avachir sur le fauteuil , entendre les bruits des autres salles quand dans la mienne il y a le silence, rire, pleurer, frissonner, avoir l'impression de partager la vie des comédiens, être dans le film, sur l'écran, dans leur la vie et quitter la salle que lorsque le générique terminé... revoir le film en revenant chez moi, dans ma tête, le rejouer autant de fois qu'il me plaît.
Je dois au cinéma, mes plus belles émotions.
Rue des Martyrs, boulevard du Massacre, Cours des Cinquante Otages…. Ici et ailleurs l’Histoire nous culpabilise en nous rappelant le sacrifice de nos aînés.
Je n’ai jamais été nostalgique de l’avant, l’avant moi, l’avant notre période de paix. Les martyrs ont toujours été de la chair à canon corvéable pour les orgueilleux, les gouvernants et très souvent la haine de son voisin, de celui qui est différent. L’Histoire est un cauchemar qui se répète à l’infini. Le sang coule depuis le début de l'Humanité sans prise de conscience que les guerres ne servent à rien. La haine et la violence se répandent comme une éruption, puis , fatigué, le volcan se met en sommeil en attendant la prochaine fois, sournoisement.
Peut-on vivre sans cette violence qui nous ronge ? Si elle nous ronge, c'est qu'il y a une tristesse , une frustration, qui nous hante dont nous n'avons pas la visibilité des contours. Quelque chose de mal-définie, de non-réglée, qui continue sa vie à l'intérieur de nos entrailles et qui attend son heure.
Dans "la Réintégration des êtres" de Pasqually, il est dit que l'homme retrouvera son immortalité lorsqu'il n'atteindra plus à la vie d'un autre homme. Après le meurtre d'Abel, l'humanité est condamnée à la mortalité à chaque assassinat . Autant dire que l'on est pas prèts de retrouver notre état originel !